KATIZANA
La situation sociale, économique et politique d’Haïti est difficile et tout le pays en est affecté. S’il en est ainsi pour les personnes qui vivent librement, qu’en est-il des prisonniers aux centres d’incarcération dont le Pénitencier National?
La réponse est immédiate et simple : l’ENFER. L’enfer au quotidien est vécu sous différent angle : Les détenus sont l’objet de stigmatisation, ce qui occasionne souvent un repli chez eux, entraînant une forme de marginalisation.
Aucune offre en apprentissage ni en éducation n’est envisagée pour eux. Ils vivent toutes sortes de privation, entre autres, soif et faim. A cette réalité s’ajoute pour plus d’un le sentiment d’être abandonné par leur proche faute de moyen pour les soutenir voire payer l’honoraire d’un avocat pour la démarche en vue de leur liberté.
Dans cette pareille situation, ceux qui survivent sont ceux qui canalisent leurs énergies vers une voie positive, juste, sinon le désespoir va les emporter vu que dans pareille situation, ils se laissent facilement influencés par d’autres personnes pessimistes, qui les considèrent comme des bêtes de foire, des souris dans un aquarium ou des damnés puants dans les couloirs de l’enfer.
C’est en vue de canaliser les énergies et les talents des prisonniers qu’est né en juin 2017, ce projet de l’initiative de deux (2) jeunes, à savoir, Joosnel TREZIL et Ebens Edzer SAINT FORT, qui se retrouvent tous les deux (2) en situation de détention préventive prolongée au Pénitencier National.
Une telle initiative vise à mettre les projecteurs sur divers jeunes talentueux au sein de ce centre d’incarcération.
Divers reportages réalisés par le Journaliste, Michel JOSEPH de la Radio Caraïbes FM sur la situation des prisonniers au niveau du Pénitencier national, ont poussé quelques détenus à se mettre au travail. Ce projet allait changer de nom au cours du mois de mai 2018. Il est passé de << TALAN PRIZONYE >> à << KATIZANA >>, qui vient d’une combinaison de deux mots : carte et artisanat.
Les dessinateurs produisent en moyenne mille deux-cent cartes par mois grâce au support de la structure religieuse Inter Congrégation Missionnaire (ICM). Par le biais du comité, ces cartes sont délivrées dans plusieurs rayons de supermarchés en Haïti. Ils en produisent pour toutes les occasions (nouvel an, St. Valentin, Pâques, fête des mères, fête des père, Noel et aussi des cartes personnalisées), dans l’objectif de trouver des fonds nécessaires à l’achat de kits hygiéniques et de payer les services d’un avocat. C’est aussi une manière de faire passer le temps, garder sa créativité et éviter de constamment penser à la vengeance.
LE FOND D’ASSISTANCE ET DE SOUTIEN
» FOND D’ASSISTANCE ET DE SOUTIEN » est le nom d’une rubrique de KATIZANA lancée en vue de trouver un support économique durant les moments de crise, pour assurer la survie des prisonniers (artistes) incarcérés au Pénitencier National, quand l’impossibilité de produire des cartes de vœux (dessinées) fait surface.
Ce fond permettra au comité KATIZANA de collecter les fonds pour subvenir aux besoins urgents des prisonniers durant les périodes de crise.
- Des plats chauds
- Des kits hygiéniques
- Des kits de premier soins
La situation sociale, économique et politique d’Haïti est difficile et tout le pays en est affecté. S’il en est ainsi pour les personnes qui vivent librement, qu’en est-il des prisonniers aux centres d’incarcération dont le Pénitencier National?
La réponse est immédiate et simple : l’ENFER. L’enfer au quotidien est vécu sous différent angle : Les détenus sont l’objet de stigmatisation, ce qui occasionne souvent un repli chez eux, entraînant une forme de marginalisation.
Aucune offre en apprentissage ni en éducation n’est envisagée pour eux. Ils vivent toutes sortes de privation, entre autres, soif et faim. A cette réalité s’ajoute pour plus d’un le sentiment d’être abandonné par leur proche faute de moyen pour les soutenir voire payer l’honoraire d’un avocat pour la démarche en vue de leur liberté.
Dans cette pareille situation, ceux qui survivent sont ceux qui canalisent leurs énergies vers une voie positive, juste, sinon le désespoir va les emporter vu que dans pareille situation, ils se laissent facilement influencés par d’autres personnes pessimistes, qui les considèrent comme des bêtes de foire, des souris dans un aquarium ou des damnés puants dans les couloirs de l’enfer.
C’est en vue de canaliser les énergies et les talents des prisonniers qu’est né en juin 2017, ce projet de l’initiative de deux (2) jeunes, à savoir, Joosnel TREZIL et Ebens Edzer SAINT FORT, qui se retrouvent tous les deux (2) en situation de détention préventive prolongée au Pénitencier National.
Une telle initiative vise à mettre les projecteurs sur divers jeunes talentueux au sein de ce centre d’incarcération.
Divers reportages réalisés par le Journaliste, Michel JOSEPH de la Radio Caraïbes FM sur la situation des prisonniers au niveau du Pénitencier national, ont poussé quelques détenus à se mettre au travail. Ce projet allait changer de nom au cours du mois de mai 2018. Il est passé de << TALAN PRIZONYE >> à << KATIZANA >>, qui vient d’une combinaison de deux mots : carte et artisanat.
Les dessinateurs produisent en moyenne mille deux-cent cartes par mois grâce au support de la structure religieuse Inter Congrégation Missionnaire (ICM). Par le biais du comité, ces cartes sont délivrées dans plusieurs rayons de supermarchés en Haïti. Ils en produisent pour toutes les occasions (nouvel an, St. Valentin, Pâques, fête des mères, fête des père, Noel et aussi des cartes personnalisées), dans l’objectif de trouver des fonds nécessaires à l’achat de kits hygiéniques et de payer les services d’un avocat. C’est aussi une manière de faire passer le temps, garder sa créativité et éviter de constamment penser à la vengeance.
LE FOND D’ASSISTANCE ET DE SOUTIEN
» FOND D’ASSISTANCE ET DE SOUTIEN » est le nom d’une rubrique de KATIZANA lancée en vue de trouver un support économique durant les moments de crise, pour assurer la survie des prisonniers (artistes) incarcérés au Pénitencier National, quand l’impossibilité de produire des cartes de vœux (dessinées) fait surface.
Ce fond permettra au comité KATIZANA de collecter les fonds pour subvenir aux besoins urgents des prisonniers durant les périodes de crise.
- Des plats chauds
- Des kits hygiéniques
- Des kits de premier soins